L’événement en Gigantisme, Art et industrie : ce qu’il faut savoir

Le Gigantisme, Art et industrie s’adresse notamment aux amoureux des cultures et de l’esthétisme. Comme son nom le décrit, il s’agit d’un événement hors-norme qui s’est tenu il y a environ 3 ans à Dunkerque. Vous trouverez à travers cet Article, tous les détails importants concernant cet épisode.

Le triennal Gigantisme, Art et industrie : de quoi s’agit-il réellement ?

Le Gigantisme, Art et industrie est un moyen pour les designers et les Artistes de s’exprimer ou de montrer leur performance. Pour vous aider à mieux comprendre ce concept, nous vous expliquerons la signification de ces termes un à un.

Le Gigantisme, comme son nom le suggère, traduit tout ce qui est très inhabituel et qui affiche une proportion incommensurable. En clair, ce mot parle plus précisément de la dimension phénoménale des plages du Nord, du port et surtout des hangars de Dunkerque. Au-delà de ce que l’on perçoit, ce terme évoque également une sensation d’abondance, de hauteur et d’excès.

Toujours en restant dans ce même esprit, sachez que cet événement ne concerne pas uniquement cette notion. Les détails ont été aussi très bien pensés. Pour preuve, notez que non seulement il se produit dans 3 sites différents, mais il propose également diverses thématiques à tous les visiteurs. Le programme se tient pendant plusieurs mois successifs. De quoi satisfaire les 9000 habitants.

Le Gigantisme se déroule entièrement sur un espace de 4000 m² en tout. Que vous soyez des compatriotes ou des touristes, vous serez ébloui du rendu. La démesure ne peut que faire saliver. Entre les transitions écologiques et les récits, cet événement hors du commun peut devenir facilement une occasion titanesque, surtout pour les amoureux des Arts.

La notion de l’Art et de l’Industrie, quant à elle, complète celle du Gigantisme. Ce dernier alimente la recherche sur les liens entre la beauté et la rationalité ou la création et l’économie. Aussi, il donne lieu à une circonstance qui tourne autour de la création moderne.

En clair, l’événement ne repose pas entièrement sur tout ce qui est contemporain. Il utilise le prisme de l’industrie pour relater l’histoire de l’Art. En d’autres termes, le système se focalise sur la période à laquelle les techniques de production modernes ont commencé à évoluer à grands pas, soit entre 1947 à 1989.

C’était également à cette époque que le niveau de vie de la partie occidentale a connu une transformation fondamentale. Quand on parle d’industrie, on fait toujours référence

  • aux changements,
  • aux productions à la chaîne,
  • aux matières et matériaux mis en avant
  • ainsi qu’aux machines.

Elle peut par ailleurs évoquer l’innovation et le progrès. Bien évidemment, plusieurs Artistes, architectes et ingénieurs de la moitié du XXè siècle sont présents sur le lieu.

Événement en Gigantisme, Art et Industrie : première édition achevée

Le Gigantisme, Art et Industrie est l’un des événements les plus attendus en Europe. Il permet à ses visiteurs de savourer chaque moment grâce aux œuvres démesurées qui y sont exposées. La première édition s’est tenue le 4 mai 2019 au nord de la France. Cette triennale montre des peintures, des sculptures, des performances à couper le souffle et des œuvres in situ.

Tout cela se trouvera dans un cadre exceptionnel comme des sites Industriels ou une ville portuaire. De quoi s’imprégner de tout ce qui se passe réellement sur le lieu. Il s’agirait également d’un événement créé en hommage du fondateur du lieu d’Art et d’action contemporains, appelé Gilert Delaine. Celui-ci a d’ailleurs été amoureux du Gigantisme de son vivant.

Tout au long du parcours, les visiteurs ont eu la chance de repérer des sites immanquables de Dunkerque. Pendant les 8 mois d’exposition c’est-à-dire entre le 4 mai 2019 et le 5 janvier 2020, ils ont fait la découverte des sites portuaires et urbains. Cet événement transforme les chantiers navals en de véritables collecteurs d’œuvres d’Art. Certains Artistes se sont investis dans des espaces publics pour les embellir tandis que d’autres se sont tournés vers les institutions muséales. Dans tous les cas, les résultats restent à couper le souffle.

La vue depuis le dernier étage des Hauts-de-France est idyllique. Cet endroit offre, en effet, un champ de vision abasourdissant sur le ciel, la mer et la plage. Le tout mêlé dans un fond gris de paille. Ensuite, il propose diverses expositions en plein air très agréables à regarder. Non seulement elles apportent de l’esthétique à l’espace, mais garantissent également un orgasme visuel. De plus, elles donnent vie à l’ancien site de chantiers navals.

En dehors de ce lieu de rêve, les invités se sont imprégnés du spectacle qui se déroulait sur le port. Bien que l’enchaînement des activités s’effectue de manière naturelle pour les employés, les regarder à l’œuvre assure une énorme satisfaction pour chacun d’entre eux. Ils ont même eu la possibilité de profiter de ce moment de plaisir seul ou en famille selon leurs préférences.

Comme susmentionnée, cette première édition se concentre sur les espaces publics. Plusieurs installations sont nées de la collaboration de différents Artistes internationaux, d’où le rendu impressionnant ! Ils se sont, en effet, confrontés pour réaliser des œuvres à l’échelle de l’industrie et revisiter différents types de paysages. La talentueuse Tania Moraud fait partie de ces individus hors pair. Avec ses nombreuses années d’expérience, elle se focalise entièrement sur la photo, la peinture, la vidéo, les installations ainsi que le son.

Cette triennale favorise la lecture de l’histoire de l’Art avec des objets titanesques alliant esthétisme et Art contemporain. Aussi, ils combinent la modernité à partir de 1947 jusqu’à aujourd’hui. Comment ? Grâce aux formes mises en avant, aux matériaux employés et aux formats privilégiés. Les Artistes spécialisés en peinture, quant à eux, s’amusent avec les bâches pour faire preuve de créativité. Contrairement à la toile, elles jouissent d’une grande résistance.

Comment admirer les œuvres de la triennale à Dunkerque ?

Le LAAC à Dunkerque

Comme dit précédemment, le Gigantisme, Art et industrie est un grand évènement de Dunkerque. Il a exposé jusqu’à 200 œuvres originales réunissant des collections privées et publiques. Ces dernières visent à établir une relation entre industrie et Art.

La triennale s’est produite dans 3 lieux différents. Une première visite dans une cathédrale est très particulière. La Halle AP2 propose un spectacle inouï aux personnes présentes. Pour les impressionner justement, Tania y avait exposé des bobines de cordes multicolores. Ces installations se trouvent à mi-chemin entre le décrit et le réel.

Pour les mettre en avant, elle a emménagé 212 bobines fixées sur trois étagères en acier. Le tout s’étend sur une hauteur totale de 3 mètres environ. La longueur de chaque bobine concorde avec un itinéraire dans le parc. Lorsque l’on admire la pièce de loin, l’on fait toujours référence à une trousse de couture géante. L’on peut aussi la comparer à des bobines électriques en stock. Pour les personnaliser, l’Artiste les a toutes indexées. Cette sculpture relate également la structure du parc pour associer les évocations culturelles et les espaces physiques.

L’arc majeur de Bernar Venet ne laisse pas les visiteurs indifférents. Il s’agit d’ailleurs de l’une des plus grandes constructions en acier dans le monde. Cette œuvre se distingue par son asymétrie et par son joli aspect esthétique. Elle est née après 35 ans de réflexion et d’études. Tout a en effet commencé dans les années 1984 où il l’a imaginé. Cet énorme projet a requis 200 tonnes d’acier et 1000 m3 de béton. Sa réalisation a demandé jusqu’à 6500 heures de travail acharné. Un effort qui a payé ses prix à la friche Industrielle.

Le Gigantisme a aussi accueilli l’œuvre époustouflante d’Anita Molinero. Elle est née de l’usage de polystyrène brûlé. Le rendu de la couleur et de la disposition des matériaux est impeccable. L’Artiste l’a nommé « Bouche-moi ce trou 2 ».

Ensuite, l’exposition concentrée sur le pouvoir des États-Unis et des évolutions techniques sur la collection Artistique en Europe et en France se déroulait à LAAC. Elle est connue sous le nom de « A l’Américaine ».

Comme on peut le constater, cet intitulé est très explicite. Enfin, le dernier passage est renommé Le Fonds régional d’Art contemporain Grand Large — Hauts-de-France ou le FRAC. Celui-ci relate plus précisément les changements opérés à l’après-guerre. On y trouve des dispositifs alliant design et technologies.

Dans tous les cas, sachez que le Gigantisme permet de transporter l’Art dans le monde de la rue. Pour cela, un Artiste a ajouté une touche colorée sur le mur du Kursaal. Hera Büyüktasçiyan a, quant à lui, pris le soin d’exposer les balises pour élaborer une sorte de connexion entre le FRAC et le LAAC.

Tout ce qu’on trouve lors de cet événement est à la fois phénoménal et précis. Entre Tania Mouraud qui a embelli les cuves du terminal Rubis et Hugues Rochette et Nathalie Brevet qui ont mis en avant le Môle 1, notre cœur balance.

Quels sont les différents chapitres mis en avant lors de l’évènement ?

Le Gigantisme, Art et Industrie se divise en 5 chapitres bien distincts.

Le paysage mental

Ce chapitre réunit différents types d’installations dans la friche de la halle AP2 et des constructions Artistiques autour du LACC et du FRAC. Il met les Artistes français sur un piédestal. Ces derniers ont d’ailleurs saisi l’opportunité pour employer de nouveaux matériaux et s’éloigner un peu des cadres traditionnels.

Pour faire une grande différence, ils n’ont pas hésité à entrer en étroite collaboration avec des professionnels comme des entreprises ou des ingénieurs.

Bien évidemment, les œuvres correspondent aux thèmes du Gigantisme en raison de leur poids et leur taille démesurée. Le haut de l’étage du Belvédère du FRAC offre une vue imprenable sur la mer et la digue. Aussi, il recueille des installations avec des registres similaires, mais beaucoup moins récents que les productions susmentionnées.

À l’américaine

Gilbert Delaine, le fondateur du LAAC était passionné des œuvres surdimensionnées, comme indiqué précédemment. Il séduit donc aisément les Artistes qui pArtagent les mêmes points de vue. Ce chapitre rend hommage à cette personnalité publique. Les installations retracent la modernité culturelle qui date du 1947 au 1989.

De nombreux Artistes se sont inspirés des matériaux Industriels novateurs pour forger des structures impressionnantes et de qualité. Certains ont transformé quelques objets en œuvre d’Art, comme le cas des bâches. Ces dernières font désormais office de toile pour les peintures. Le fameux Arman, quant à lui, a détourné quelques éléments de voitures en une sculpture.

Space is a House

Ce chapitre est l’un des plus célèbres puisqu’il valorise le design. Plusieurs pièces depuis les années 1980 jusqu’à ce jour y ont été exposées. Space is a house existe en trois niveaux. Les deux étages combinent une multitude d’Artistes moins connus et majeurs pour les mettre en avant. Grâce à cette opportunité, ils gagnent une énorme importance face aux américains. De nouveaux réalistes et des minimalistes s’y sont retrouvés. Le premier étage renferme un long parcours du design.

Les œuvres sont exposées avec une bonne chronologie pour aider les visiteurs à mieux les situer. Bien évidemment les couleurs et les formes sont parfaitement distinctes. À l’étage inférieur se trouvent des fauteuils et des tableaux d’hartung. La décoration montre celle de l’après-guerre. La modernité européenne est mise en exergue grâce à des combinaisons d’objets qui évoquent le confort chez soi.

Les différents changements à l’infini symbolisent la dispersion. Si au début, l’intérieur était morose, il connaît de nettes améliorations au fil du temps. Non seulement les mobiliers sont devenus accessibles, mais les designs sont également à la portée de tous. Une occasion pour les individus de voir un espace se transformer en une extension. C’est ce que l’on appelle Space is a House.

Ecrans parallèles

Pascale Cassagnau, la critique et commissaire a installé un cinéma au programme du LAAC. La présentation s’est tenue tous les jours à 15 heures jusqu’au 27 octobre 2019. Ce chapitre parle plus précisément du lien qui unit le cinéma, la ville ainsi que le travail. Entre l’architecture des images et les métaphores derrière les représentations, tout se croise. Le cinéma prédit de nombreuses évolutions que ce soit en termes de motricité ou du travail humain de la fabrique de la ville. Grâce aux détails détectés depuis l’espace filmique, les Artistes auront l’occasion de s’interroger sur plusieurs sujets intéressants comme la modernité et la caractéristique spécifique d’un individu tout au long d’un travail.

De plus, sachez que ce chapitre vise aussi à mettre les responsabilités des sociétés sur l’environnement en exergue. Les films diffusés permettent d’accentuer les problématiques concernant par exemple les changements climatiques. Bien évidemment, les risques professionnels et les caractéristiques rattachées à ces derniers y sont également exposés.

Points hauts, points bas

Il s’agit d’un programme de découverte en rapport avec les performances ainsi que les œuvres matérielles. Il évoque plus clairement les points de vue sur le paysage de Dunkerque. Ce dernier s’étend d’ailleurs sur une superficie totale de 7000 hectares. L’endroit se développe considérablement dans le domaine de la production ainsi que de la transformation de l’énergie.

De nombreuses entreprises s’y sont spécialisées. Ce chapitre permet de comprendre les autres programmes susmentionnés. Cette raison explique pourquoi il propose des parcours basés sur trois aspects fondamentaux.

On parle ici du ciel, de la mer et de la terre. Pour alimenter justement les histoires réelles et la puissance de l’écoute, les Artistes se prêtent au jeu en dévoilant leur point de vue. La terre est reliée au pôle Art Contemporain. Entre l’espace public sur l’ancien territoire des Chantiers navals, la Halle AP2, le FRAC et le LAAC, la connexion entre l’imaginaire et le réel devient une évidence. Ce programme se résume par de nombreux parcours avec différents Artistes. Une promenade enrichissante et fascinante à la fois.

L’eau, cependant, est symbolisée par l’atelier flottant. Grâce aux différents éléments qui composent le port à savoir les bateaux et les usines, nous développons une sorte de fragilité. Enfin, le belvédère représente quant à lui le ciel. Un détail qui offre l’opportunité aux intervenants de prendre du recul sur le Gigantisme. Bien que les constructions gagnent de l’ampleur, elles sont finalement dominées par le regard.

Comment s’est déroulée l’organisation de cet événement ?

Le Gigantisme, Art et industrie est un projet né de l’envie de mettre en place une triennale en Europe. Il se focalise entièrement sur le goût pour l’esthétique et les prises de risques. Il a été concrétisé grâce à la collaboration entre FRAC et LACC, le grand pôle Art Contemporain du Nord de la France.

Comme indiqué précédemment, la visite se déroule sur 3 lieux différents. Cet événement est aussi le fruit de la coopération de plusieurs Artistes. En effet, élaborer de grandes pièces ne peut pas se faire de manière individuelle. Pour qu’il y ait une cohérence, avec le thème, les organisateurs ont choisi la zone portuaire.